jeudi 30 septembre 2010

Et revoilà l'Espagne!

Et en beauté! Il faut désormais quasiment une calculette pour dénombrer l'ensemble des coureurs cyclistes espagnols rattrapés par la patrouille au cours des derniers jours! Comme je le disais ici-même il y a quelques semaines, tout cela n'a rien de surprenant. Tout le monde sait que les autorités espagnoles protègent leurs sportifs et ce qui devait arriver... arrive: les scandales se multiplient.

Mais il est vrai qu'il fallait bien ca pour à la fois remporter la Coupe du monde de football, la Champions League, le Tour de France, la Vuelta, Roland-Garros, Wimbledon, Flushing-Meadows, des titres de champion du monde de Formule 1 et j'en passe!

Hélas pour le cyclisme, ce ne sont une nouvelle fois que des coureurs qui se font prendre. La faute au fait que c'est dans ce sport que les contrôles sont les plus sérieux (bien que ceux-ci soient menés de façon très suspecte par l'UCI). Du coup, le cyclisme conserve plus que jamais son image de sport de dopés. Alors que les autres ne sont certainement pas plus propres.

Enfin, je ne pouvais finir sans citer cette conclusion de Sport24.com (qui est le premier à se féliciter du jeu chatoyant de l'équipe d'Espagne, du magnifique coup de pédale de Contador et de l'insolente domination des coureurs ibériques): "En tout cas, après Valverde, suspendu deux ans suite à son implication dans l’affaire Puerto, et maintenant Contador suivi par Mosquera, le cyclisme espagnol est au plus mal. Et n’en finit plus de décevoir…"

Tout cela rappelle évidemment les propos de Gérard Holtz, qui saluait l'esprit offensif du "Cobra" (Ricco) avant d'hurler sa peine lorsqu'il apprit le lendemain (!) qu'il s'était dopé à l'EPO! Si un jour l'affaire Puerto (grand scandale du dopage en Espagne qui impliquait de très grands sportifs, dont des joueurs du FC Barcelone et du Real Madrid, ainsi que... Contador) arrive à son terme, je me demande quels termes les médias utiliseront pour parler des "succès" de l'équipe d'Espagne de football. Ce sera bien intéressant à analyser. Mais nul doute que l'on aura droit aux mêmes propos bidons: "quelle déception"! Tout cela représente bien la faillite de l'UCI et des médias. Et pourtant, rien ne changera.

Et pendant ce temps, les coureurs français, sans doute les athlètes les plus contrôlés au monde, ne réussissent pas à pointer parmi les 20 premiers du classement général du Tour de France. Quelle déception!

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